Jusqu'à il ya peu, c'est vrai que la mort était un symbole très présent, accompagné de (arh j'aime pas ces mots qui renvoient aux deprimes collegiennes existentielles...) bref. accompagnés d'automutilations quoi (ca m'ar-rache la bouche ptn).
Mtn j'me suis habituée. Je n'ai plus d'envie de mort à proprement parlé, l'idée est toujours séduisante certes, mais elle ne prend plus le dessus. Je sais que ca passera. Et que ca reviendra. Et ainsi de suite.
Cependant les coupures sont restées, mais elles sont détachées de toute idée suicidaire. C'est comme une pulsion. Vite, tout de suite, maintenant, 1,2,3 coupures. Parfois je perds les pédales et je ne compte plus. Et après, en général, je suis calmée, apaisée.
Je n'ai jamais consulté à ce sujet. Ou si. Juste une fois, en janvier ou.. ou mars je ne sais plus, cette période est bcp trop flou. Bref janvier ou mars. Tout mon flan droit était écorché, ainsi que mon bras gauche. J'avais eu peur. Peur de moi même. Et tout ce que je souhaitais c'était éteindre ce cerveau, mettre pause, un médoc peut importe lequel tant qu'il m'endormait. J'avais demandé conseil ici d'ailleurs, et le
doc m'avait claqué une boite de
paroxetine. Déception. Je les prenais par 4/5, mais c'était vraiment que peu agréable. Pas très propre. J'ai arrêté d'un coup meme pas 2mois après, je me supportais plus.
Depuis avril ça allait mieux, comme un declic après ma 1ere expérience des free, je petais le feu comme jamais et la.... Les ombres ressurgissent.. Sans raison. A croire que je m'ennuie d'elles
(pardon pour le pavé... j'en parle si peu souvent qu'une fois lancée..
)