Catégorie : Opinion - 13 novembre 2018 à 23:10
#diagnostic
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Strych9 a écrit
Pour aller plus loin, et si la psychose et la schizophrénie n’était pas des troubles mentaux mais plutôt une sorte de mécanisme de défense du cerveau face a une agression externe ou interne ?
Pour moi, nous sommes tous schizophrènes dans le sens ou la schizophrénie est dormante en chacun de nous et ce sont certains événement ou certaines substances en serai les déclencheurs.
Dans mon cas, je n'ai eu aucun trouble psy jusqu'a 37ans, date ou j'ai funestement croisé la route des cathinones. C'est cette substance qui à réveillé la psychose en moi alors que je n'avais jusqu'a cette date aucun pb psychologique.
Et si cette psychose n’était pas juste un moyen d'expression désespéré de mon cerveau pour me faire prendre conscience du mal que je m'infligeais avec les cathinones ???
A médité ... (ou pas :p)
Tu évoques des trucs que dans la discussion nommée ds mon post ns avons évoqué... et nous sommes même allé plus loin... mais j'ai omis volontairement ces "hypothèses" pour ne pas trop digresser... oui a méditer ! et plus encore... bonne nuit
Je vais réfléchir à ton post...
Pour aller plus loin, et si la psychose et la schizophrénie n’était pas des troubles mentaux mais plutôt une sorte de mécanisme de défense du cerveau face a une agression externe ou interne ?
Je ne vois pas en quoi l'un exclut l'autre. Nier qu'il s'agit d'un trouble, c'est nier qu'il s'agit d'une souffrance. Je pense que tu seras d'accord avec moi pour dire qu'une psychose EST une souffrance, et pas la plus marrante.
Ensuite c'est une question d’œuf ou de poule : est-ce que la psychose est la conséquence du cerveau qui "lâche" face à une agression ? Est-ce que c'est un signal d'alarme qu'il envoie pour montrer à quel point il va mal ? Voire les deux ?
Je n'ai pas encore terminé cette série de blogs. Il reste la réponse moderne, celle qu'on a donné à mon mari il y a quelques années et qu'heureusement on peut entendre de plus en plus. A ce soir ^^
Fluche a écrit
Je pense que tu seras d'accord avec moi pour dire qu'une psychose EST une souffrance, et pas la plus marrante.
Hélas c'est un peu plus compliqué, c'est d'ailleurs la différence entre la névrose et la psychose. Dans le cas de la psychose le patient est "malade" mais n'en a pas conscience alors que c'est justement l'inverse pour la névrose.
Je crois (pour en avoir été victime) que dans le cas de la psychose, la souffrance est surtout dans les yeux de ceux qui tiennent a toi et qui te vois dans cet état psychotique
Anonyme813 a écrit
Dans le cas d'une psychose plus "sympa", avec pas trop de zombies et de gens qui te torturent, peut-on considérer que le fait d'être coupé de la réalité, avec ce que cela entraine au niveau social (perte de la vie active, des relations familiales et amicales), au niveau de la santé (c'est dur d'aller chez le médecin pour une bronchite dans ce genre de cas), est une souffrance ? Tu as le mérite de poser la question.
Bah dans mon cas, les épisodes psychotiques été provoqués par des drogues de synthèse mais la souffrance que je ressentais été surtout crée par l’incompréhension et les réactions de mes proches face à mes délires psychotiques entre parano et persécution.
Dans cet état psychotique, la notion de soi s'efface au profil d'un "combat" contre ce que l'on s'imagine être le mal.
C'est pas évident à décrire tout ça, même si pourtant je l'ai vécu