Le sevrage alcoolique en images Plus Belle......La Vie,
Vous allez vous foutre de moi, je regarde ça depuis le début.Quand les acteurs jouaient mal, les intrigues parlaient de "fantôme du mistral" et les scénaristes envoyaient en prison un personnage par semaine. Réel.
C'était ma façon d'avoir un truc normal, reposant, quotidien.
Car dans la série, tout se passe au jour dit, et vu. S'il y a un attentat, ou le nouvel an ils en parlent. On est dedans. Et quand on est seul...J'ai passé des noëls avec la famille Marcy, et soutenu moralement, Antoine, et Jean-Paul, injustement enfermé aux Baumettes. Oubliant que j'étais moi aussi enfermé en HP.
Mes réveillons squatts, ou hospitaliers, finis une heure avant le début de l'épisode. La seule présence réccurente, qui reste fidèle au poste, montre des profils appropriés et aimées, qui sont des anciens drogués, prisonniers, ou voleurs, humanisés, positifs. Et d'autres, en prise avec leurs nombreuses prises... de
coke.
Merci PBLV d'avoir été la présence quand je rentrais, la seule, la télé du squatt, à la lumière de laquelle je chauffais ma cuiller.
Et qui restait un fil, d'Ariane, quand j'entrais en salle de télé, me battre pour la télécommande, pendant mes cures.
-Tu regardes PBLV???
-Et toi Hanouna, chacun son truc.
Moi c'est vingt minutes, sans pub.
Spoiler [spoiler]Le reste, plats, entrées et dessert, ne sont que "documentaire", on me dit trop intello, lâche prise, fais du vélo, et trouves ça rigolo. Désolé, j'ai jamais pu supporté la voix de certains braillards, et les idioties des ingénus, qui ravient les libidineux, défrayés, en mal d'une jeunesse, à défroquer.
Je n'ai jamais, réussi, à rire, d'un pet matinal de Michaël Youn, (honte pour lui).
J'utilise le média pour apprendre, toujours plus, mieux. L'audiovisuel il n'y a pas mieux, à part la lecture. J'en ai fait mes profession, de foi et de format, si on sait alors c'est mieux. Et la lecture est une vraie drogue douce, enveloppe, et entourre sans isoler. Combien de femmes ai-je rencontré, autour d'une approche (de sa part souvent), intriguée par un mot lu derrière l'oreille.
Sur un sujet étalé, certes, mais je n'aime pas qu'on lise, ce qui est mon intimité, car la lecture est intime, révèle ses préoccupations et évasions.
Intime Et sociale, sur le quatrième de couverture d'un roman exhibé plus ou moins volontairement.
Un fou rire, seul sur un banc, après une sortie hillarante de Philippe Jaenada, bon auteur, m'a fait entourer, en une minute, par les belles, oui le mec fin, en marcel, blond et bronzé, qui lit, imperturbé, par les tinders embusqués, raffle la mise...car il est dans le prsent et ça se sent. Le sbeaux gosses ont trop parlé d'eux et les belles kiffent le mystérieux (jusqu'à la douche froid "t'es un ex tox, un next stop!". Dur?
Comparé à l'image, direct au foi, là on parle aux émotions à travers les connexions cérébrales.
On lit mot à mot, page par image, et pas en fixant l'arrivée, la fin et le nombre de pages.
Si c'est un calvaire, autant lire seulement les évangiles, ou rien, admirer les BD du temps, des Eglises sessinées, pour illetrés.
L'angoisse de la page blanche, peu pour moi, la peur de ne pas finir les 800 pages, une peur de manquer.
Au contraire, ma maison est emplie de livres pas finis, restent dix à cent pages, pas le courage, de les abandonner!
J'achète au poids, au ratio euro/mots, 1000 pages pour un euro, ils valent mieux que cent articles gratuits de magaznes sérieux.La télé, fut une vraie drogue pour mon enfance,
Spoiler j'ai du en faire un métier, pour m'en libérer.
Etre du bon côté et composer, moi-même le cadre. Encadrer, s'encadrer, y faire entrer, le monde.
Je suis censé être, caméraman, mais en Bétacam et Dv et même Umatic, vous connaissez, c'est pas si vieux, 20 ans.Spoiler Profession : cadreur, comme on dit dans le milieu (on ne dit pas doc, ou autre, mais "film", et on met un point d'honneur à ne regarder, jamais, la télé, s'en vanter, toujours).
Pire, mettre une pression insoutenable à une équipe de 20 personnes à double plein temps, pour finir par dire, la vérité, "chérie, calme toi, c'est que de la télé".
Pour toi, c'est que du fric, volé, bébé né dans la soie,
pour Maryse au dessous de chez moi, la fin des feux de l'amour et le départ de Julien Leper, sont plus important que les (non) visites de ses enfants.
Car après leur départ ils sont là. Ne méprisons pas, seulement ceux qui, même pas par méprise, encore, eux nous méprisent.
Service public.Spoiler Du vent? de quoi dépenser les billets, pour vendre des tickets. Sans même regarder la daube qu'on fait, même pas son Rodin dans la faïence.
Ce qui fait que je ne peux pas regarder un bout de film, ou d'images, sans penser, aux choix, de cadre, lumière, à ce qui n'y est pas, le mouvement, les hors-champs.
Sur youtube repérer, se fier aux durées (seuls les 13, rares, 26, et 52 minutes, sont des formats pro, à une minute près). Spoiler Le reste est soit une captation, soit amateurarement passé à la télévision. Qui reste avec Arte, LCP, et d'autres, France 5, 3 etc, une référence. De sérieux, projets longs et couteux, de talents (Elise Lucet sur la 2), et rigoureux, pour l'Histoire sur Arte.
Chez ma mère, la télé était toujours allumée, (comme nous!),
tu sais, du Télé-matin, qui te dit quand beurrer ton pain.
Spoiler Café bu sur le coin du lit d'ta mère qui pionce dans le salon, ronfle ou bien te saoule de son syndrome de manque et de son mec qui bande mou... Ah 45 on prend le 60 pour faire Simplon-Laumière quatre tickets, Marcadet, section. Ces deus derniers mots vous parlent? Le sections et les bus à balconnet, les preières classes du métro et mégots finis sur le quai, j'ai vcu tu sais. Spoiler Ce pouvoir, qui parle au voir, sans passer par le cerveau, direct aux vicères, au cerveau reptilien, est dangereux. C'est l'inverse, le contraire, même, qu'on tente sérieux, qu'on fait ici, vieux.
Spoiler Même les mots qui séduisent sont là pour un message non commercial et vécu pas prêt à vivre pour con, sommé de consommateur plumé.
Publicités frustrantes.
Je les ai bannis, plus que la chaîne publique, je sais qu'il y a moyen de tout bloquer par un logiciel mais trop tard je préfère écouter les sages du collège de France, mais pour la présence, je veux pas Nagui, qui se gave. La télé, vend du temps de cerveau disponible.
Spoiler Lelay, qui est passé par la même école catholique que moi, puis cathodique, (et quoi?), le revendique.
PDG de TF1 en 1999, la meilleure année, celle des records, avec la victoire des bleus en intégralité. Le désir, créé.
A rendre addict un mec normal, qui tuerait pour des nikes, à la mode. Et à se rendre malade pour un crédit d'une BMW. Génération de la pub et du clip,
Spoiler qui a fait que, nous, génération biberonné chez Dorothée, (le nom de ma mère!), en plus, étions scotchés de "pas d'pitié pour les croissants", à "Cat's eyes", huit heures de Jacky show et Ken le survivant par dimanche (et 10 grammes de Coke, livrée chez A2 et puis AB, à chaque enregistrement ...en perfusion pour les directs, il n'y a qu'à revoir leur têtes!).
Et même Récré A2 avec Abu Mano, Mano Solo Ibn Jean Cabu...(Abu c'est père de, Mano Solo le chanteur, fils de "Ibn", c'est fils de, en arabe, de Monsieur Cabu, et "ben" en hébreu), punaise la télé même quand elle nous présente des types bien, la vie, la mort les rattrape dans la réalité!
Je l'ai rencontré, adolescent de 70 ans, des ans avant, mais c'est Mano qui m'a transpercé le coeur.
Spoiler "Tu devrais la sentir déjà...au creux de ton bras, la femme de ceux qui...n'en ont pas".
Dans la famille douceur, ils connaissaient la douleur, du plomb, non, de la balle, dans la cervelle.
Pour un anti millitariste farouche, l'homme le plus doux du monde est mort de haine, vaine. Ce, par les mains de tueurs sans pitié, fiers de ce qu'ils n'ont pas compris avoir fait. Spoiler "Venger le prophète", que d'humilité!
Et d'éloignement du message du Coran, quand bien même, non, c'est affligeant qu'un de ces bambins qui regardaient Goldorak, entre deux dessins de lui....se sentent en guerre contre des dessins.
Tellement absurde. Tuer Cabu par ignorance en plus, et les même chances (ils venaient de là d'où je viens, à 5 ans d'écart), qu'y a t-il de plus absurde?
Tuer John Lennon, oui. C'est vrai. Spoiler Quand on tue un non-violent, aveu total de faiblesse morale, c'est qu'on a aucun argument, être violent est le but en soi.
Voilà pour l'apparté la télé sauve et tue, la haine a ses fausses excuses, et l'addiction est contenue dans ces derniers, télé, violence, religion.
[/spoiler]
Retour à la vie plus belle.
Spoiler Les clichés on s'en fout "il y a trop de came là-bas me prévient-on. Et au pays basque, en Espagne, à Paris, NY, et même à Brest même? Y a rien? (Big up à ceux qui connaissent cette "même" expression).
La vie trépidente, même belle, ravagée ou endormie, d'une ville monde, un port, ouvert, mais surtout de jeunes. La vie qui bat vite, le coeur qui s'enflamme pour une paire d'yeux noirs.
Ici, Biarritz
Spoiler , férraris et sexagénères. J'ai pas grand chose à y faire, sauf y ramener une lectrice, de la plage ou de voyage, pas de moi, mais de livres, qui me séduisent. Et mon rêve, avoir une famille, a besoin d'un toît, j'ai la vue sur la mer! Et mon chemin de croix fera escale par là-bas. Fin de l'apparté Marseille. J'irai bien y respirer mes aisselles...
PBLVAprès c'est devenu super, les acteurs ont changé, le budget a explosé, avec le succès.
Et ils ont réussi à faire parler de
sujets tabous, à table en famille, à l'heure du dîner.
D'abord, il y a des racistes, des métis (à gogo), des homos, des gauchistes, des Juifs, des Africains ou Antillais noirs, des Arabes... des racailles, culs-bénis, comme dans la vie, des fachos et du RMI.
Plus belle? Oui l'éclairage, les intermittents, et les mecs de la prod, font, aujourd'hui, la meilleure qualité technique et scénaristique d'Europe, pour une série grand-public prime acces prime-time (heure de grande écoute).
On lui doit
le premier baiser entre garçons à 20H30. Service public, la mission? Réussie, étonnant! C'est dans la vie, parlons en pour dédramatiser.
On s'en serait fait un mont, et bien non, ça passe comme tout ce qui fait miroir. T'as une tête de con toi, là (merde c'est moi...).
Je ne vous impose pas la photo, les baisers d'hétéros me gênent autant! Pudeur.
Dix ans après :
et des femmes je vous les épargne car cela exite (à tort!) les hétéro macho qui disent, "vous voulez un tuyau les filles ? eh, eh, he". Connard.
Ce baiser, la démarche a plus contribué, le coming -out du p'tit de l'écran, à la paix entre homo et parent, que tous les autres médias à l'avancé dans les mentalités. Que les campagnes de promo de la diversité. Elle existe, en vrai, il faut l'intégrer.
Et les flics, dans PBLV, sont des humains, avec leur faiblesse pas comme les flics américains. Ils font même des erreurs sans faire exprès (à la télé tous les
héros font tout en contrôle).
Mieux, la GPA en ce moment, et avant cet été, ce furent les trans-genres!
Pas mal.
Utilité d'un service public qui a eu l'audace faire sauter des barrières, sans craindre de perdre des auditeurs, ils en ont gagnés, en parlant "vrai", des fans et téléspectateurs non dépendants.
Luna, qui est là depuis le début, ancienne tox, à l'
héro, une des préférées avec le raciste flic qui a appris qu'il était juif, et épousé une arabe venue d'une cité (qui l'a largué pour un ambitieux politicard, on est dans poubelle la vie, aussi, c'est pas stic-mi!) la fille de Mirta, qui a rechuté une fois.
C'est bien d'avoir ces identifications-là, qui posent des ponts, avec pâpâ et mômân, et avec son "soi"
qui fait flipper. A dix millions, enfin, on peut en parler!
Mais, là récemment, après avoir traité, pendant quinze ans (déjà? Non?) de l'alcoolisme,
on fait une erreur qui entre en une semaine dans les têtes de 10 millions de spectateurs (émission plus regardée des émissions hors foot, d'Europe certainement, en télé un million c'est déjà bon).
La fille d'un flic ex-buveur pathologique (type "si tu rebois t'es mort"), la cuisinière, bonne actrice (et l'inverse? Non mais!), Barbara, encore un cliché mais vrai souvent, cuisinier, fils d'alcoolo...(je suis dans la liste, sauf que quand je travaillais en cuisine, je ne buvais jamais, ma mère s'en chargeait!).
Elle boit en cachette, la Barbaba de PBLV, jusque-là, c'est bon.
Ses proches la "forcent (on peut forcer gentiment)" à se sevrer. On l'allonge et on la rassure jusqu'à ce que le poison sorte de son jeune corps d'actrice...
Faute grave pour le service public, qui ne corrige pas le tir dans les épisodes suivant.
CE TYPE DE SEVRAGE ALCOOLIQUE (sec sans valium, ni glucose) TUE!!!!!L'info est aussi facile à trouver qu'inconnue, y compris, surtout, des intéressés. Soignés. Par les scénars! (Hommage à P. Caresse)
C'est même le seul, l'
héro fait souffrir jusqu'à vouloir en mourir, l'
alcool ne donne pas envie de boire, après deux jours sans, mais d'attraper les rats qui courent autour de soi.
Rigolez pas, c'est très sérieux le
sevrage sauvage d'
alcool tue plus que toutes les OD et
sevrages d'
opiacés réunis.
Plus belle la vie? Faites gaffe il y a des gens qui regardent et qui lisent ceci? Si oui, merci pour avoir briser les tabous, et merci de prendre vos responsabilités en montrant ce qui est, encore faut-il le savoir.
Je me piquais encore quand je suis tombé dans l'addiction à PBLV, pose ta peupon ça va commencer (si on se bat pour qu'elle soit...l ma copine me prenait pour un fou, j'ai stoppé la pompe, mais jamais pu arrêter la série!
Il y a aussi un nouveau sujet depuis une semaine, la
cocaïne.
Par le biais d'un enfant gâté orphelin (je sais), César (oui je les connais tous, mon personnage préféré?
Pas mon alias PBLV...
Pas Nathan Lezerman qui représente ma "confession" (sans mon nez typé) et me ressemblerait, en super moche.
Non, ni le cuistot, non, c'est Luna, l'ex toxico, la plus forte, et honnête celle qui ne retire pas son amour, quand il fait mal, violons, cymbales. Cut.
Dans les films noirs, Hitchcock etc, la mallette de
came est un "Mac Guffin" (big up à l'Hidec/Femis et à l'Esra), prétexte vide, à l'intrigue.
Ici, on traite la vie quotidienne comme un grand film, au niveau des moyens, comme une
coupe de France, au niveau de l'audience.
Manque des vrais spécialistes des addictions pour ce sujet, qui peut donner l'idée à des buveurs de passer de 40 à 0 verres en un jour, et de voir des araignées, ou pire...
Merci on compte sur vous, la belle prod, vous manquez de scénaristes? Je suis disponible, écrivez en MP!