Coucou! De l’isolement à la rencontre avec le monde.
Une histoire de soin.
Prendre soin de son histoire : quand le récit de vie sauve sauve.
Un peu de témoignage et beaucoup de philosophie...
Le départ
«Lekh lekha» / ‘vas t’en vers toi’ -YHWH à Avram («quitte la maison de ton père et je ferai de toi une grande nation (goy en hébreu) le père d’une multitude (aba=père H la lettre du souffle am=peuple).
Le Pic du Midi sort de la brume alors que les hirondelles transportent gramme par gramme la terre qui forme leur nid, d’où leur petit sort la tête, nourri pas par ses seuls parents, me semble t-il mais par tous les adultes.
Me voilà arrivé dans les Pyrénées. A Astugue Hôpital Montaigu près de Bannière de Bigorre. Service Addicto Dr Baillet.
Je vous recommande cet endroit qui par son seul site est un cadre curatif, et par ses soins et sa bienveillante confiance, un endroit de santé.
Je reprends des forces chaque jour, d’exercices physiques et d’ateliers, en marches dans la montagne et kiné, psychothérapie marche oxygénée (la
coke en
IV provoque de l’anémie, carence en globules rouges, qui sont recrées par le grand air des hauteurs).
Après un mois passé en unité covid, avec confinement total, port du masque obligatoire et aucune visite ni sortie sauf cas d’urgence (le cambriolage n’en est pas un, la vie de votre mère non plus, seul un décès pourtant le moment qui s’éloigne le plus de l’urgence, pour causes de funérailles ou, la non assistance à un animal laissé seul motive l’accord indiscutablement, le reste est une menace d’HDT à quelqu’un qui vient de son gré, Liberté?
Port du masqu qui touche toute ma ville maintenant, que je l’ai quitté et que le desespoir du à la solitude était si fort que j’ai pensé à me tuer, souffrant physiquement en plus d’une maladie non diagnostiquée et avec un corps médical qui refuse de soulager les douleurs du corps avec une dose de morphinique approprié (et documentée je vous laisse lire «le traitement de la douleur chez les personnes en
TSO) qui doit être suffisante pour d’une part avoir l’effet analgésique mais aussi contrer l’hyperalgie induite par 20 ans d’usage d’opioïdes.
Mon propos ici est d’illustrer un élément très important et si sous estimé qu’il crée les problèmes difficiles à dénouer, l’addiction est une pathologie social.
Pour être plus clair une maladie reconnue, physiquement qui touche les connexions dans notre cerveau (contenant 300 milliards de milliards de synapses, le nom de ces connexions).
Notre cerveau est en train à l’heure ou j’écris de révéler des secrêts qui bien que posant autant de questions qu’apportant de réponses, confirment presque tous (les mécanismes mis à jour comme les régions et leur fonctionnement dans le processus, tel le circuit de la récompense, autrement nommé le renforcement positif, qui permet l’apprentissage mais aussi l’addiction en poussant l’individu à réitérer une expérience agréable et à ne pas l’oublier, mais il y a aussi l’effet ‘trigger’ le déclencheur, ce qui, souvent un environnement donné, une odeur ou un lieu va entraîner le
craving, qui lui n’est pas connu sous ce nom en France depuis si longtemps, mais bien entendu observé par les cliniciens et thérapeutes. Même si Freud se disait scientifique, son œuvre ne l’est pas, et il travaillait pour sa gloire, avec le métier de Médecin, qui comme chacun doit le savoir est un art.
On attend pas d’un médecin qu’il vous explique le système sanguin et les différents découvreurs de son mécanisme mais qu’il stoppe l’ hémoragie, vous sauve la vie!).
Pour cela le serment d’Hyppocrate et celui de Maïmonide, font toujours autorité.
Leur sacerdoce se doit d’être le soulagement de la douleur.
Or ces deux médecins sont l’un et l’autre de culture grecque et sémitique (Maïmonide, Xième siècle en Andalus écrit en arabe, mais pour des Juifs, en caractères hébraïques. La médecine et le Christianisme au contraire du Judaïsme n’ont pas fait bon ménage et il fallut un affrontement idéologique pour que Pasteur exista, alors que chez les Juifs on est médecin et théologien sans aucune contradiction. Les lois de la ‘Torah’ doivent être mises en parenthèse quand il s’agit de santé et de prendre soin d’une vie, ainsi se nourrir de porc plutôt que de mourir de faim est une ‘obligation d’enfreindre la loi...’. Idem pour le Jeun du Ramadan qui ne doit pas obliger les malades et les personnes affaiblies, en islam.
La toxicomanie en tant que phénomène social est apparue en même temps que l’individualisation On a pu assister depuis deux siècles à une atomisation de la Nation à la cellule familiale jusqu’à son élément le plus petit, -qui n’a aucun intérêt pris séparément des autres).
«Tu ne sers à rien», l’utilité et non plus l’existence devient loi de l’être. Ceux qui sont défaillants sont éliminés d’un système qui se veut l’addition des performances de ces membres, tout en niant que la richesse ou l’épanouissement individuels ne peuvent exister sans une chaîne de liens vertcaux et horizontaux, nous ne sommes pas obligé de réapprendre le feu et l’écriture à chaque génération!
Pourtant tout fait de nous des produits différents dont la qualité est vue comme intrinsèque, et les défauts également, on peut donc accéder à un tri social, rejet des inadaptés, comme dans les idéologies de la pureté de la race.
La nouveauté, qui remplace des milliers d’année de Loi divine, et de temps sacré, dans une lecture de la Loi de Moïse ou par la révélation christique (messianique) englobant l’humanité dans un même sort, par rapport au Créateur à la flèche du temps et l’eschatologie historique par représentation (entraînant des manifestations hystériques) de l’élément humain comme d’un rouage remplaçable de la machinerie productive, une révolution structurelle, économique et liée au progrès mécaniques, mais ouverte grâce à une autre révolution, celle qui suit les Lumières, et qui est politiques, revendiquant des droits pour l’individu les valeurs affirmées d’Egalité et de Liberté, de la déclaration universelle de 1789) suivant liée à la division scientifique du travail) de la société industrielle, durant la deuxième moitié du XIXème. Toxicomanie et psychanalyse sont les filles d’une même mère.
Freud a d’abord pensé avoir trouvé dans la
cocaïne la panacée, ce sera le cas pour l’héroïne qui guérissait miraculeusement la morphinomanie (forcément l’héroïne est de la
morphine enfin, elle le devient en quelques secondes dans votre corps, indétectable car ce n’est qu’une forme concentré à 1:10 de la
morphine. Mais qui a l’effet de rush qui, a lieu au moment durant lequel le diacétyl (héroïne) se meut en
morphine dans le sang.
Ces sept secondes qu’on a appelé Flash mais qui sont en fait une montée, le flash existant avec l’effet «uppercut» de la
cocaïne en intraveineuse, je les qualifierais de Run, par analogie avec cette allure bâtarde, vitesse doublée quand, à bord d’un Hobbie Cat (catamaran de sport) on garde un réglage pour le près et que l’on s’écarte du lit du vent, la poussée est doublée, et l’on peut atteindre les 22 nœuds, ou miles à l’heure (40 km/h).
Ce départ en fusée, qui fait dépasser au bateau la vitesse qui le propulsait, celle du vent, est incroyable. L’analogie que je fait en comparant le plaisir du contrôle et du lacher prise, l’art suspendu du dérapage contrôlé, avec la potentialisation des effets de la
coke et de l’héro, par le simple fait de mélanger les deux dans la même seringue, est intense.
Il n’y a pas de comparaison, même dans le sexe avec cet envoi massif dopaminergique et d’endorphine que l’on retrouve ou recherche, dans le
SPEED-BALL.
Il y aura toujours une nostalgie ou l’image d’un plaisir qui n’est plus accessible, en abordant ce sujet.
Mais à l’instant où j’écris je suis en post-cure et la brume qui s’accrochait aux montagnes laisse apparaître pour la première fois depuis vendredi (ou les limbes de la vie sauvage du pacifique, faites Tournier…), le pic de Montaigu et le pic du Midi.
Je suis levé depuis 3h30 du matin et même si j’en parle avec des infirmières et le médecin, en trente ans de soin, je n’ai jamais, moi, lâché l’affaire, mais été mal ou pas écouté, on m’a sevré de force, ou refusé de ne pas m’administrer des
neuroleptiques.
Ayant vécu assez de cures et
sevrages, post-cures et résidences
CSAPA, CSST, CTR etc (sans parler des
CAARUD…) pour affirmer que les médecins, si compétents qu’ils soient, ne peuvent pas te soigner, tout au plus, et c’est déjà bien, t’aider à te soigner.
Μais quand je constate qu’ils n’intègrent pas la question sociale dans toutes ses dimensions (de qui suis-je à quelle étagère, en passant par gagner sa vie, et pouvoir marcher, avoir un ami, une femme ou rien à part un docteur…) je sais d’avance qu’on est sur une voie, seul.
Or cette solitude même au sein d’un couple ou d’un groupe est dévastatrice.
Le lien fragile quand il se brise l’est également.
Le seul élément qui peut te sauver est la narration.
Inscrire sa vie dans un récit, c’est relier son passé (que ce soit le sien propre et le collectif, mythe récit des origines, tel que celui du Big
Bang ou de la Genèse, la cosmologie, ou cosmogonie, qui place les Dieux de l’Olympe dans une généalogie, de Chaos naît le Cosmos, par le déroulement du temps, Chronos.
Dans la première phrase de Berseshit, la genèse c’est à dire le premier verset du premier livre (Genèse, Bereshit) ? de la première partie de la Bible (Torah), que forment les cinq livres de Moïse, aussi nommés cinq cinquièmes, hamisha, Hamsa en langue sémite et qui sont :
Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome/ Bershit, Shemot, Wayqra, Bamidbar, Devarim en hébreu formant la Torah la Loi révélée par YHWH au Sinaï et donné à Moshé pour son peuple : les fils d’Israël, le dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob qui, rebaptisé Israël a eu douze fils donnant les fameuses douze tribus).
Ne crois pas lecteur que je te parle de religion ou de transcendantale métaphysique, non, peu m’importe le Créateur, je m’intéresse au don de ce récit qui forme la grille de lecture du monde des Occidentaux et orientaux monothéistes de culture abrahamique.
Ce récit m’a permis de développer le mien propre et unique, à l’intérieur d’un autre plus vaste.
C’est en m’accrochant à la lettre suspendue sur un fil, comme il se trouve qu’on écrit cette langue (de haut an bas et de droite à gauche on déroule) uniquement faite de consonne, comme on étend du linge sur un fils.
Qu’importe qui tient l’autre bout, le principal quand on est perdu dans l’immensité de l’océan est de prendre un repère à terre, qu’on nomme en terme marin, non sans malice, un amer!
Une fois que tu sais d’où tu es parti, que tu en as fait le récit, et que tu fais le point sur ta vie, ou dans le concret de la navigation, il te faut une destination, un cap, à tenir, mais parfois il faudra louvoyer avancer en crabe ou en zig-zag (Job pour rester dans Le Livre ou OCB pour rester dans le Finistère).
Mais c’est ce cheminement qui donne la substance de la vie, une fois arrivé l’aboutissement met, seul fin aux possibilité, le sens est donc donné par le but, et la ligne de départ mais il serait dommage de ne pas profiter de chaque pas, admirer le paysage, faire un pas de côté, en tout cas être là au moment de chaque passage, et chaque pas est une chute, rattrapée.
Des chutes il y en aura et des rechutes aussi, le principal étant de se relever. Jusqu’au jour, dernier, où l’on ne se relève pas épuisé, et là on peut se retourner et se rendre compte que ce moyen qu’on croyait était une fin en soi.
Après ces belles paroles, retour à la réalité qui malheureusement ou par bonheur, selon, est douleur et manque quand elle n’est que solitude et légitime défonce avec le rejet et la
stigmatisation qui vont avec.
Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade!
Allez, je vous écris la première phrase :
Bershit Elohim bara et Hashamaïm véet Haaretz.
Lors d’un commencement Elohim (dieu) créa les cieux et la terre.
C’est le début du récit, il n’y a pas de dogme exclusif chaque œil qui lit et bouche qui parle interprète.
Le Judaïsme est la seule ou rare théologie qui est capable, par le texte, révélé (mais qui n’est pas «tombé du ciel» se faire un culte et une religion, politique, par la loi, et la narration torah et haggadah. Sans cette foi stérile qui paralyse les chrétiens et cette obligation de questionner qui taraude le juif, dans son éternel inachévement.
Dans la langue même il n’existe pas de présent on ne peut dire ‘je suis’ qui est d’ailleurs le Nom de Dieu (HaShem : LeNom) et qui est sous la forme innaccomplie, Je suis et serai. Qu’on utilise souvent comme un futur.
Ne fais pas l’économie de l’apprentissage, l’addiction joue sur la même partition de renforcement positif, quoi de plus vertigineux et à la fois rassurant que de savoir l’infinie ignorance et la non finitude que la vie, qui elle se finit par la mort ne suffit pas à appréhender, mais la transmission à travers l’art ou la génération, peut dépasser cela, comme ce fut fait jusqu’à nous.
Voilà ce qui me porte, le monde, et cette longue chaîne verticale et horizontale, ce jardin et ces déserts, les terres et les mers, sont là...
A nous de savoir les habiter.
Au moment où je rentrerai dans mon HLM barre des 60’s en haut d’une colline, avec la vue sur la mer et le couchant sur l’Atlantique (par temps clair on devine au loin l’Amérique...) après la vie en «communauté» thérapeutique, je me retrouverai dans un monde encore plus distant et froid, masqué et sans toucher.
Continuation insupportable, je me sens parfois comme Stefan Zweig avant d’appuyer sur la gâchette devant l’anéantissement contenu dans la nuit noire qui s’abattit sur l’Europe en guerre, en 1942 (mais ce pourrait être en 93 à Sarajevo), alors que l’auteur est en exil et se tue par lucidité.
Alors que l’atrophie affective et sociale qui m’a fait, un temps, retourner vers la seule maîtresse qui s’accroche à moi, et ne me laisse tomber que dans les bras de Morphée ou rouler dans le tonneau (des Danaïdes) dévalant la pente de Dyonisos, ou se noyant dans la
coupe, dans une pratique d’Onan possédé par Posseïdon, Madame la
Came.
La
cocaïne en l’occurrence qui malgré sa froideur réchauffa mon coeur et malgré les jours à regretter m’a empêché de commettre l’irréparable, si la
came isole, de force l’isolement lui tue, vraiment.
Il me tuera si je n’en sors pas*, je suis arrivée à l’air libre dans les Pyrénées après avoir été confiné ‘en chambre’ sans lumière ni air, et 3 sorties d’une pièce où le temps s’égraine comme un chapelet sans fin, quatre murs sans fenêtre (enfin le genre obstrué anti-suicide qui n’a jamais empêché personne de se tuer en HDT...RIP Willy..), par jour.
Et c’est pour...fumer!
C’est pire que la prison entendais-je chaque jour, de la part d’impatient patients libres de partir qui l’ont presque tous faits, ils avaient tenu, de force dix mois en privation de liberté en maison d’arrêt, mais pas 4 jours d’hospitalisation libre…
J’ai une botte secrète qui a ses limites...la lecture, qui permet à l’esprit de traverser les murs et aux têtes les plus dures de s’y mettre du plomb.
C’est une image bien sûr, le saturnisme n’a pas disparu avec le président jupitérien à qui l’on doit tant, notre cher et incompétent Monsieur ‘Mac-Ronds’, tapine pour les patrons du consentement populaire arraché au chantage aux renvois d’ascenseur à tous les étages.
Dans ma cité il n’y a que des escaliers…
Tout est dans le nom :
modestement Emmanuel est le nom de l’attendu Messie fils de la vierge, dans le livre d’Isaïe, le seul passage prophétique relié à Jésus par les lecteurs chrétiens du canon hébraïque commun, aux deux religions).
Oui tu as bien lu, 3x5 minutes par jour en dehors d’un bâtiment, c’est tout.
Disons qu’en faisant les dix mètres de la promenade autorisée, qui ne le serait même pas si ce n’était pour assouvir les puissants
cravings de
nicotine (malgré les 3 patchs de
nicotine à 21mg, pour certains, ce n’est pas une question de dose, mais de comportement, moi qui ai fumé de l’age de 14 à 42 ans, 30
cigarettes par jours, un tiers de patch est trop, mais trois clopes suffisent…).
Le
tabac implique le plus grand nombre de morts dues à la consommation d’une substance et de complications, sans parler des dégâts pour la santé, du souffle, du stress et de la
stigmatisation sociale, on est faible et si en plus on a de maigres revenus on doit choisir entre fumer et payer son loyer, alors que ces taxes sont arbitraires et n’ont pas d’impact sur des personnes riches...(Egalité?).
Je suis donc passé par une unité covid, mais en addictologie.
Mon problème est plus ou autant social que médical.
C’est la douzième fois que je vais ‘me mettre à l’abri’ dans ce service addicto, situé dans l’HP de la ville de Bayonne.
Croyez-vous que j’ai vu, ne serait-ce qu’une seule fois un psy?
Non, on m’a isolé, gavé de
neuroleptiques, on m’a viré, posé des questions statistiques (il viennent d’embaucher un psy, à quart temps...quand d’autres établissement ont un psy pour 14 patients full-time, et crient au scandale quand il part en vacance...Egalité, Fraternité?)
Si je m’en sors, ce sera par ce que j’écris ou la narration.
Quand ton choix est entre souffrir ou alléger le fardeau, tout de suite, même une minute, cette question ne dure que le temps de craquer ou de subir.
On nomme ‘ego fatigue’, le moment où la personne ne peut plus tenir le ‘ne pas’ qu’il ne 'faut pas' s’imposer, faute de faire de ses faux pas des 'faut pas', quand les possibles sont là pour rappeler que la vie est mouvement et respiration, le sang pompé et non seulement le sang dans la pompe.
La narration permet de faire de ce piège du précipice, du précipité rouge dans ta pompe ou dernier plongeon, une valise qu'on pose ou une balise, qu’on évite...pour poursuivre sa route, même dans le doute.
Dans la proximité avec la mort on se sent vivre, dans la distanciation et la (pro)création on atteint un dépassement.
Levez un bras, maintenant laissez-le droit, et ne lâchez-pas.
Une minute, deux, trois, ça chauffe…
Nous ne sommes pas fait pour serrer les dents dans une immobilité ou pour résister aux forces qui nous dépassent, le cerveau lui même est dynamique et plastique, ce que je me souhaite, est de retrouver ma façon de me reposer et d’avancer, en regardant en haut, avec un regard en arrière et l’avenir comme direction...en dos crawlé!
Respire...
Lehaïm!