À la mémoire de ma compagne...
décédé non pas du sida car à été infecté par un mec qui se savait positif, mais décédé car elle était affecté par le sida !
Infecté mais surtout affecté !
Et c'est le fait d'être affecté qu'il l'a tué.
Et pour ça elle s'est tourné vers des centaines de antidépresseurs alors qu'elle était porteuse saine !
Et le dernier produit en date fut le
concerta.
Et à cause de ce médicament elle s'est engueulé avec sa thérapeute qui la suivais depuis le début pour le vih, je l'ai appris de la bouche de notre médecin généraliste, qui nous prescrit notre
méthadone.
Comme le
concerta la rendait complètement maboule, elle a pété un plomb avec sa thérapeute, super docteur, et a arrêté son suivi.
Si je pouvais poster des photos vous n'en croyriez pas vos yeux de sa maigreur.
C'est bien simple, je n'avais plus le droit de la toucher.
elle ne le voulais pas à cause de cela.
Et me prometait de se reprendre en main pour que nous puissions enfin de nouveau nous toucher.
Elle devait peser plus que 35 kg à force de manger uniquement des yaourts la dernière année.
J'en veux à mort à cette médecin qui lui a prescrit cette merde au lieu de l'envoyer se faire suivre pour son vih.
Non seulement elle lui a pris sa vie mais une grande partie de la mienne aussi.
Ce n'est plus à mon âge que je vais refaire ma vie sentimentale.
ça fait 2 ans maintenant mais la pilule ne passe pas.
Ces gens qui se disent être des médecins, soi-disant, pour nous aider ?!... mais de qui se foutons.... De nous !
Je ne vous parle même pas de la fois où elle était enceinte et a été prise de douleur un weekend ou il n'y avait que des médecins de garde qui ne savais pas comment faire pour une personne atteinte du VIH.
Elle m'a dit les avoir vu lire les notice pendant des heures et qu'ils ne comprenait rien.
Et personne ne m'a prévenu.
C'est elle qui m'a téléphoner de sa chambre pour me dire qu'elle avait mal au ventre.
Moi, étant chez nous, j'ai que pu lui dire d'appeler les infirmières de garde.
Donc ils lui ont juste fait une piqûre dans la perfusion pour provoquer l'accouchement d'un enfant mort né.
6 mois.
Je l'ai vu.
Nous suspectons la aussi, d'avoir été traité différemment car toxico et vih.
J'irai pas jusqu'à dire qu'il s'agit d'un assassinat.... mais pas loin !?
nous avons beaucoup de doutes.
et cela a aussi beaucoup affecté ma compagne.
Un an plus tard, à la date anniversaire de cette "avortement" non voulu, elle m'a reparlé de notre bébé.
Pile-poil un an jour pour jour.
La j'ai compris qu'elle parlait jamais de cette douleur et qu'elle l'a gardait bien au fond d'elle.
Grace aussi à nos conso de
speedball presque journalier.
Pourtant la médecin en chef est passé nous voir la veille pour nous dire que tout allait bien.
alors c'est normal qu'on se pose des questions quand ensuite le lendemain on vous annonce qu'il y avait une infection.
Elle avait été admis à l'hôpital car elle avait perdu un peu les eau dans la voiture après avoir été faire quelques courses seule !
Puis le week-end à l'hôpital elle a perdu un peu de sang vers 3h du matin.
Donc apparemment l'équipe de garde n'as pas su gérer.
Mais nous ne serons jamais la vérité.
Mais pour en revenir au vih, ( crois que tout se que je viens de dire et lié au VIH) enfin moi je n'ai jamais rien eu.
Toujours et encore sero négatif.
Après 25 ans ensemble !
et j'en avais rien à foutre de toute façon.
car l'amour était plus fort que la maladie !
J'y pensais même pas.
Mais elle, dans son silence, si.
Même si elle n'en parlait quasiment jamais.
Et s'enervait presque si j'abordai le sujet.
Je jetais ces putin de préservatif, au bout d'un moment.
Et combien de fois je me suis piqué accidentellement avec sa seringue !!!
Si seulement elle avait continuer cette tri thérapie, elle serait toujours là.
Mais non, il aura fallu qu'une conne lui refile du
Concerta.
Et à partir de la, ce n'était plus la même personne.
Speedée du soir au matin. H 24.
Plus d'horaire... Debout la nuit, dormant par bride.
Et je sais que la maladie la travaillait psychologiquement.
Alors qu'elle se portait très bien physiquement.
Le
Concerta, à fini le travail.
Je n'arrêtait pas de lui dire d'arrêter cette merde et de reprendre sa tri thérapie.
Puis au bout d'un an de
concerta, elle a enfin percuté et à essayer d'arrêter se médicament pour ce reprendre en main.
Mais elle n'a pas supporté le manque.
Avec juste la peau sur les os, évidemment.
Et moi j'avais de la merde dans les yeux et j'ai pas compris !
aujourd'hui c'est trop tard.
Pendant 4 jours de
sevrage je suis resté à ces côtés.
Le dernier soir, j'ai voulu appeler un docteur ou ambulance, car son état était préoccupant.
Mais je vous jure qu'elle avait encore la force de m'engueuler quand je lui disais que j'appelle une ambulance...
Puis j'ai voulu passer outre son avis au petit matin, le temps de me préparer pour téléphoner et réceptionner les pompiers, trop tard.
Une vie arrachée qui aurait pu être évité.
L'argent, le profit, l'ignorance, toujours et encore aura plus de poids qu'une vie.
Elle m'à quitté 6 mois après ma mère.
Quand la mort à les clefs, elle s'en sert.
Récemment c'est mon meilleur ami qui à aussi succombé au médicament.
6 mois aussi après la mort d'un autre vieux pote, les 2 avaient mon âge, la 50aines.
De la même année.
Voilà... Quand à cette toubib, dealeuse moderne, que je n'ai jamais vu d'ailleurs, doit se pavaner chaque été sur la plage grâce au pognon qu'elle se fait sur le dos de pauvres gens comme elle.
La médecine est vraiment foireuse surtout lorsque vous êtes toxicos.
Ben oui, ce droguer, s'infliger de tel souffrance surtout l'
héroïne en
IV, n'est-ce pas mourir un peu...
Juste pas envie de faire le grand saut.
Mais juste envie de laisser certaine souffrances derrière soit, en s'échappant comme on peut ?
Car après tout la vie est quand même belle et mourir c'est trop radical.