Trip sous tolérance (LSD) 

29 Avril 2021

BBB passe à la maison dans l’aprèm. On se pose, on se prend un petit apéro, on discute. On se dit pourquoi pas terminer le L pendant qu’il est là, et BBB est chaud. On le prend alors après quelques verres, vers 18h30. On décide d’aller se balader, malgré le mauvais temps. Il ne pleut pas, mais il fait juste nuageux et un peu frais. On part dans le bois et on profite de la nature. On sort du bois, il est environ 20h, et on a une vue sur le soleil qu’est juste incroyable. On reste devant un petit bout de temps. On retourne doucement vers la maison. On se pose à nouveau dans le jardin et on se remet à boire. Je vois qu’AAA n’a pas d’effets, et il me le confirme. On profite du peu de soleil qu’il nous reste, on discute, on rit, on boit. L’énergie est vraiment douce et sympa. Je sens mon corps électrifiant. Il commence à faire nuit et on rentre. On se pose à table et on continue à boire et à grignoter. On discute et on rit comme toujours. On fait ça pendant longtemps, sur plusieurs heures, la musique joue en background mais on n’y prête pas attention. Vers la fin, j’ai faim. On a bu pendant longtemps et on n’a rien mangé, donc je vais chercher des sucreries, vu que personnes n’a faim. On fume aussi de temps en temps du CBD, deux ou trois fois je crois. Et puis on décide tous d’aller se coucher vers 3h30, tous fatigué finalement.

C’était un petit trip, qui n’avait rien de spécial finalement. On aurait très bien pu ne pas le prendre, tellement il n’y avait pas de grande différence. On a passé un très bon moment, mais il n’y avait rien d’extraordinaire, rien qui ne sorte du lot, rien d’intense ou de nouveau. Et ça joue beaucoup sur la tolérance et notre accoutumance, sur le fait d’avoir déjà pris 300µg seulement trois jours avant avec AAA. Parce que finalement on était déjà bien, inconsciemment, et le LSD joue là-dessus, sur cet effet de plénitude sur le long terme.
L’énergie aussi a beaucoup joué sur le trip. Parce que BBB n’a pas eu un gros trip, c’était le moins intense qu’il ait eu alors que ça faisait trois semaines qu’il n’en avait pas pris. Ça prouve à quel point on s’adapte à l’énergie qui nous entoure, sans même sans rendre compte. Même si l’énergie était pure et parfaite, elle restait plus douce que d’habitude. J’ai quand même été euphorique de temps en temps mais c’est vrai que visuellement je n’ai presque rien eu, c’était très subtil. Jusque quelques mouvements dans les formes mais c’était très légers, et de même pour les hallucinations internes, qui n’étaient presque pas présentes, ou en tout cas, je ne me suis pas donné le temps, ni la chance, de me focaliser dessus. Et du coup on a principalement bu, on a fait que ça, comme si on essayait de compenser, inconsciemment.
Une autre chose sur lequel on s’est rendu compte est le goût du L, un sujet qui revient souvent. Et on pense que ce goût métallique vient tout simplement du fait d’avoir le vrai goût de notre bouche, puisque le L permet d’accentuer, de saturer les choses, et de nous mettre dans le moment présent, de nous focus sur l’instant T. Est-ce que finalement c’est ça le vrai goût de notre bouche et de notre salive ?

Donc en fin de compte, je n’ai presque rien à dire sur ce trip, c’est définitivement le trip report le plus court et le plus simple à écrire. C’était vraiment sympa, mais il est vrai qu’on doit mieux séparer chaque prise, c’est plus raisonnable, et plus récompensant aussi. Le fait d’aller se coucher et de s’endormir était plus facile aussi, et le réveil était plus naturel, et le lendemain j’étais en très bonne forme. Les prochains trips se feront avec le nouveau LSD et on verra enfin si on avait du vrai dosage ou non.