Si vous saviez ce nombre de fois où je ressens un besoin pressant de m'exprimer sur pa. Ce que je ressens au fond, ce que je traverse en moi.
Tout ces mots, pensées accrochées à des douleurs, réelles ou fictives, toutes ressenties, toutes ces phrases qui on besoin d'être ditent mais qui provoquent chez les autres des réactions -louables, et bien compréhensibles je l'admets- qui font mal et qui font culpabiliser.
Tellement de choses à raconter. Si peu de temps.
Il me dégouline entre les doigts, ce que ça implique est horrible mais la sensation de ce temps perdu est aussi hypnotisante que l'eau qui s'écoule le long de mon corps, lorsque je lache la bride à mon esprit, assis sous l'eau tiède de la douche.
La pensée à l'échelle d'une fourmis, le tranquille bruit fracassant et les lilliputiennes vibrations titanesques de cette infinité de gouttelettes s'écrasant sur mes mains, mon torse et mes oreilles finit par occulter tout les autres bruits.
une bulle se forme. l'une des seules à ne pas être psychoactives/nocives.Mon corps n'a pas vraiment besoin de cette douche (au contraire. je me salis peu, mais me lave encore moins. l'odeur éloigne les charognards et c'est appréciable en réalité.), mon esprit en revanche, se rend compte qu'il ne souhaite que ce répit.
jusqu'à atteindre au moins les trois quarts de l'éternité. la deuxième, pas la première. La pensée à l'échelle du confins de l'observable et du pensable.
Au-delà ne reste plus que l'imaginaire.
pour l'instant, et pour un bon moment imo. Et lorsque j'ai le temps, et bé voilà, je raconte du rien. Lourd de sens pour moi, mais du rien.
Jpourrai ptet parler de problèmes concrets. mais boaf pour l'instant.
Je prendrai peut etre le temps d'écrire sur mon blog, je pense que ça peut éventuellement me faire du bien, mais en réalité, écrire un post sur pa dans sa tête, le synthétiser en projet de l'envoyer, en mode ok, quand je mis mets je l'écris d'une traite, et ne pas trouver le temps de le faire, bin j'ai quand même un peu la sensation de m'être exprimer sur pa.
psychothérapie placebo solitaire efficace, la plupart du temps en travaillant dans les vignes, le regard dans les sarments les souches et son propre rien grésillant.
Des fois mon regard s'accroche à une réalité très tangible, bien plus proche du réel que mes rêveries éveillées.
Et pourtant, cette fascination de ce que je vois ne fais qu'alimenter mon imaginaire. si propice à la fuite
JFD