Catégorie : En passant - 08 juin 2018 à 23:25
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janis a écrit
Voilà j'ai enfin vu ma psy aujourd'hui, avec mon magnifique tableau d'humeur qu'elle a regardé et agrémenté d'un "ah oui quand même".
Voilà elle m'a proposé deux options: une à laquelle elle n'est pas favorable, un traitement médicamenteux. Elle ne le préconise qu'en cas de pulsions morbides, c'est vrai que des fois je reste 24-48 hrs sur la corde raide. Finalement, je la suis, pas de traitement pour le moment.
Puis elle aborde une seconde solution que je n'avais pas vu venir.
voilà après 8 mois d'entretiens elle pense que si on tourne en rond c'est parce qu'il y a des épisodes traumatiques auxquels je n'ai plus accès...mais qui travaillent quand même inconsciemment. Elle pense que j'ai accès à beaucoup de fait, d'événement d'enfance mais qu'il en manque toute une partie qui provoquerait l'ensemble de mes "perturbations". Du coup, elle me propose de compléter la thérapie par une professionnelle des trauma refoulés (une vieille collègue à elle) pour les faire remonter....
Inutile de dire que je suis très peu emballée....je trouve ça un peu flippant, et surtout angoissant...puis si ils ont été refoulés ce n'est pas sans raison. Bien sur je comprends que si elle a raison "il suffit" d'ouvrir les portes verrouillées pour voir ce qu'il y a derrière....mais....comment dire...il faut que je me fasse à l'idée...
Allez je finis sur une anecdote: elle voit bonne humeur sur deux jours et me demande ce qu'il y a eu, j'étais bien embêtée puisque le premier des deux jours correspondait à mon dernier trip et le lendemain à l'afterglow^^
J'ai lamentablement bafouillé un truc ^^
À moi maintenant de t'aider à ma façon et te donner un peu de courage.
Je suis pas spécialiste et je te connais pas assez pour donner un avis juste et qui soit fiable mais je vais quand même essayer de te donner mon avis à moi.
Si j'ai bien compris elle n'est pas trop pour un traitement médicamenteux c'est ça ?
Tu sais pourquoi ?
Moi je pense qu'à un certain moment quand on vas vraiment mal et que ça tourne en rond il faut envisager une aide médicale ( ça reste mon avis , je ne dirai jamais que c'est le bon).
Pour l'histoire de ressasser les traumatismes je sais pas.
Ça dépend de tellement de choses.
Peut-être que effectivement tu as certainement des choses auxquelles tu n'as jamais eu de réponse.
Inconsciemment ou pas ça doit te travailler beaucoup ?
Peut-être que de travailler sur ça te permettra de mettre un point " final" et de faire le deuil de certains souvenir douleureux.
Je suis comme toi, j'ai eu une enfance un peu malsaine et mon cerveau a effacé certaines données.
Peut-être dans le but de me faire passer à autre chose.
Mais peut-être que c'est aussi en parti à cause de ça que je suis mal.
Je me dis que si vraiment c'était pas le problème je viendrai pas en parler ici.
C'est compliqué..
Fais ce que ton cœur te dis de faire.
Si tu te sens pas pour l'instant te force pas . Tu avance à ton rythme et c'est important.
Tu as beaucoup de courage en tout cas et j'aimerais être aussi courageuse que toi. Tu as fait la démarche d'aller voir quelqu'un et ça c'est déjà un très grand pas.
Courage. Et prends le temps de réfléchir à tout ça sans te prendre trop la tête surtout.
Il faut jamais baisser les bras.
janis a écrit
Voilà j'ai enfin vu ma psy aujourd'hui, avec mon magnifique tableau d'humeur qu'elle a regardé et agrémenté d'un "ah oui quand même".
:)
janis a écrit
Voilà elle m'a proposé deux options: une à laquelle elle n'est pas favorable, un traitement médicamenteux. Elle ne le préconise qu'en cas de pulsions morbides, c'est vrai que des fois je reste 24-48 hrs sur la corde raide. Finalement, je la suis, pas de traitement pour le moment.
Après tout, c'est toi qui t'auto-médiques quand tu sens que tu as besoin ou envie de booster ton humeur...
janis a écrit
Puis elle aborde une seconde solution que je n'avais pas vu venir.
voilà après 8 mois d'entretiens elle pense que si on tourne en rond c'est parce qu'il y a des épisodes traumatiques auxquels je n'ai plus accès...mais qui travaillent quand même inconsciemment. Elle pense que j'ai accès à beaucoup de fait, d'événement d'enfance mais qu'il en manque toute une partie qui provoquerait l'ensemble de mes "perturbations". Du coup, elle me propose de compléter la thérapie par une professionnelle des trauma refoulés (une vieille collègue à elle) pour les faire remonter....
Inutile de dire que je suis très peu emballée....je trouve ça un peu flippant, et surtout angoissant...puis si ils ont été refoulés ce n'est pas sans raison. Bien sur je comprends que si elle a raison "il suffit" d'ouvrir les portes verrouillées pour voir ce qu'il y a derrière....mais....comment dire...il faut que je me fasse à l'idée...
Elle pense donc que tu as des amnésies post-traumatiques. Beaucoup d'adultes ont témoigné récemment sur ce phénomène, lorsqu'ils ne se sont souvenus d'événements de l'enfance - en général des agressions sexuelles - que très tardivement, et témoigné effectivement que la prise de conscience leur a permis de mieux se comprendre, s'accepter, et avancer.
A côté de cela on a entendu dire que certaines thérapies induisaient des faux souvenirs imaginaires chez les patients...
Tu nous as livré quelques uns de tes souvenirs et fait entrevoir une partie de tes "perturbations". Tu as peut-être d'autres traumatismes cachés, mais les évènements dont tu n'as pas refoulé le souvenir, ceux dont tu nous a parlé, pourraient parfaitement seuls expliquer tes "perturbations".
Quand la pleine prise de conscience des faits et émotions liées est insoutenable, le cerveau peut trouver des arrangements temporaires pour déformer les sentiments qui vont émerger, ou carrément "disjoncter" pour préserver l'intégrité psychique de l'individu.
Il ne me semble pas que tu aies déjà pleinement exploités tes souvenirs qui ont survécu, que tu pourrais entamer un travail fructueux en les revisitant. Je ne suis pas convaincue qu'on puisse se rééduquer efficacement tant qu'on ne comprend pas correctement son passé et ses conséquences. J'ai l'impression qu'en dépit de tes angoisses et réticences tu es ouverte à la compréhension.
Il faut que tu réfléchisses longuement à la démarche qui t'es proposée. Voir derrière les portes, oui, mais à quoi cela sert? Il faut que tu adhères totalement à l'idée de voir et surtout que tu sois convaincue de ce à quoi cela va te servir, que cela vienne de toi (examiner ces points-là, bien comprendre tes objections, ce qui te fait peur, estimer si c'est raisonnable ou non, pourquoi, etc. - déjà un petit travail pas inintéressant). Il ne faut pas que tu y ailles si tu la ressens comme une violence, d'autant moins que tu ne réagis pas encore correctement aux violences qui te sont faites. Si après réflexion tu te sens disposée à le faire, tu peux aussi te dire qu'entamer cette thérapie ne t'engage pas à la poursuivre, et te fixer comme condition qu'à la moindre "violence" ou "malaise" ressenti, tu peux arrêter, dire : "stop, on ne va pas plus loin, je m'en vais".
janis a écrit
Allez je finis sur une anecdote: elle voit bonne humeur sur deux jours et me demande ce qu'il y a eu, j'étais bien embêtée puisque le premier des deux jours correspondait à mon dernier trip et le lendemain à l'afterglow^^
J'ai lamentablement bafouillé un truc ^^
C'est évident que si tu dissimules certaines données du problème elle n'aura pas toutes les cartes en main pour te proposer la meilleure solution. Est-ce parce que la personne ne t'inspire pas suffisamment confiance, parce que tu craignais son jugement, ou que tu redoutais qu'elle en conclut qu'il faudrait sortir le bazooka médicamenteux pour te soigner? (tu n'as pas à répondre, mais pose-toi ces questions).
ILE
Chachou a écrit
À moi maintenant de t'aider à ma façon et te donner un peu de courage.
Je suis pas spécialiste et je te connais pas assez pour donner un avis juste et qui soit fiable mais je vais quand même essayer de te donner mon avis à moi.
Si j'ai bien compris elle n'est pas trop pour un traitement médicamenteux c'est ça ?
Tu sais pourquoi ?
Merci Chachou, c'est adorable et ça fait tellement de bien!
Au moins ici les personnes lisent et répondent que si elles en ont envie, je n’embête pas des personnes qui n'auraient pas envie d'interagir avec mes états d'âme.
Oui je pense savoir pourquoi....elle en prescrit pas mal à des personnes qui en ont visiblement besoin et en plus elle me voit buter sur toujours les mêmes murs, hauts inaccessibles, du passé donc je comprends sa démarche d'aller fouiller.
Chachou a écrit
Moi je pense qu'à un certain moment quand on vas vraiment mal et que ça tourne en rond il faut envisager une aide médicale ( ça reste mon avis , je ne dirai jamais que c'est le bon).
Oui tu as mille fois raison, d'où son idée de garder cette aide pour quand je plonge. En septembre, quand je suis allée la voir je me sentais au bout du rouleau. Je voyais plus de futur, je m'enfermais dans le sommeil...et je regardais les ponts avec beaucoup d'attention.
En ce moment ça va mieux, je multiplie les angoisses, les phobies mais je me sens mois au bord du gouffre....par contre je remarque je me sens moins remplie de compulsions et ça se voit dans mon quotidien et ça je suis certaine que c'est grâce au fait de pouvoir écrire ici, se sentir écoutée, ça a beaucoup calmé mes actes irréfléchis. MERCI!
Chachou a écrit
Pour l'histoire de ressasser les traumatismes je sais pas.
Ça dépend de tellement de choses.
Peut-être que effectivement tu as certainement des choses auxquelles tu n'as jamais eu de réponse.
Inconsciemment ou pas ça doit te travailler beaucoup ?
Peut-être que de travailler sur ça te permettra de mettre un point " final" et de faire le deuil de certains souvenir douleureux.
Je suis comme toi, j'ai eu une enfance un peu malsaine et mon cerveau a effacé certaines données.
Peut-être dans le but de me faire passer à autre chose.
Mais peut-être que c'est aussi en parti à cause de ça que je suis mal.
Je me dis que si vraiment c'était pas le problème je viendrai pas en parler ici.
C'est compliqué..
Fais ce que ton cœur te dis de faire.
Si tu te sens pas pour l'instant te force pas . Tu avance à ton rythme et c'est important.
Tu as beaucoup de courage en tout cas et j'aimerais être aussi courageuse que toi. Tu as fait la démarche d'aller voir quelqu'un et ça c'est déjà un très grand pas.
Courage. Et prends le temps de réfléchir à tout ça sans te prendre trop la tête surtout.
Il faut jamais baisser les bras.
En fait, je les ressasse bien assez toute seule et de moi même je sens bien que je n'ai pas accès a tout et que les non dits, les souvenirs refoulés sont lourds de présence par leur absence.
Après dire, tu/je suis mal parce que certains souvenirs ou épisodes ont été oubliés, c'est complexe et il faut vraiment vouloir se pencher dessus. Même si dans le fond ma décision est surement déjà prise, je réfléchis encore un peu.
détrompe toi je ne suis pas courageuse, j'ai un bon instinct de survie c'est tout ^^
Non il ne faut jamais baisser les bras...
merci Chachou et bon week end avec ton chéri qui j'espère pourra le passer dans tes bras.
FunkyHunk a écrit
'lu,
J'étais silencieux mais,
De loin, je suis ton histoire et tes posts.
Je salue la démarche, c'est pas toujours évident d'aller s'ouvrir, vers une inconnue, même si c'est son métier.
En revanche, pour que la thérapie fonctionne, il ne doit pas y avoir de tabou/secret...
Et la consommation de produits, c'est pas un détail.
Qu'elle ne soit pas au courant, ça me semble être contre-productif
Tu feras comme tu pourras :)
Un pas après l'autre, et ça sera déjà très bien...
Mes encouragements !
F.H
Hello FunkyHunk,
Merci, il fallait que je fasse quelque chose et puis que je ne devienne pas un poids trop lourd pour mon compagnon qui lui aussi a un vécu où il revient de loin.
Mais si c'est un minuscule détail....bon j'arrête de déconner...j'ai un milliard de raisons a posteriori pour pas lui en parler (je gère, c'est une fois par mois etc) mais ce serait oublier que ma conso de psyché a forcement des effets psy à plus long terme que la prise ponctuelle.
Mais je lui dis quoi : "bonjour docteur, je vous ai pas dit mais j'aime prendre des psyché, au revoir à la semaine pro"? Ou "j'ai une quinzaine d'expériences prévues avec différents psyché et sur plus d'un an"?
J'avoue je sèche...puis c'est la laisser rentrer dans une pratique qui relève de mon intimité....ok elle est un peu là pour ça...mais...j'y réfléchis en tout cas, parce que je sais que tu as raison. Et le pire c'est que la première chose que je conseillerai à une personne lambda dans ce cas là c'est de tout dire à sa psy...
Oui un pas après l'autre...
Merci,bon dimanche à toi ^^
Janis
Anonyme1756 a écrit
Après tout, c'est toi qui t'auto-médiques quand tu sens que tu as besoin ou envie de booster ton humeur...
Coucou ILE, alors à mon sens ce n'est pas de l'automédication dans la mesure où je n'en attends pas des effets positifs. C'est seulement un plus qui pourrait ne pas se reproduire.
Des effets négatifs, il faudrait les gérer mais ils ne seraient pas moins intéressants. En fait, j'en ai été très surprise, je ne pensais pas que je pouvais être sans phobies, sans peurs....mais je sais qu'il n'y a aucune raison que ce soit systématique, attendu etc.
Anonyme1756 a écrit
Elle pense donc que tu as des amnésies post-traumatiques. Beaucoup d'adultes ont témoigné récemment sur ce phénomène, lorsqu'ils ne se sont souvenus d'événements de l'enfance - en général des agressions sexuelles - que très tardivement, et témoigné effectivement que la prise de conscience leur a permis de mieux se comprendre, s'accepter, et avancer.
A côté de cela on a entendu dire que certaines thérapies induisaient des faux souvenirs imaginaires chez les patients...
Tu nous as livré quelques uns de tes souvenirs et fait entrevoir une partie de tes "perturbations". Tu as peut-être d'autres traumatismes cachés, mais les évènements dont tu n'as pas refoulé le souvenir, ceux dont tu nous a parlé, pourraient parfaitement seuls expliquer tes "perturbations".
Quand la pleine prise de conscience des faits et émotions liées est insoutenable, le cerveau peut trouver des arrangements temporaires pour déformer les sentiments qui vont émerger, ou carrément "disjoncter" pour préserver l'intégrité psychique de l'individu.
Oui c'est ça elle pense à des amnésies post-traumatiques. Alors je connais la théorie, j'aurais tendance à la nuancer pour moi: je pense que c'est davantage par rapport aux contenus émotionnels que j'ai des amnésies (on l'a abordé auparavant^^) que par rapport à des événements mais peut-être que je me trompe. Mais je sais qu'il n'y a rien qui ait rapport à des agressions sexuelles.
Induire des souvenirs imaginaires, pourrait relever de légendes médicales ; par contre, ces thérapies peuvent induire de nouveaux mal être, ça j'en suis certaine. Après je conserve ma psy et le docteur que je dois contacter ne fait que ça, travailler sur les souvenirs traumatiques refoulés. Franchement je sais pas, je sens qu'il y a des choses à trouver, des lourdeurs qui me plombent mais il faudra vraiment que le contact avec la nana passe bien, très bien.
Et puis tu mets l'accent sur quelque chose qui me semble important, si le cerveau les a refoulés c'est par souci de se protéger donc "jouer" avec me semble dangereux. Il y a une dimension de viol mental qui me met mal à l'aise. Mais j'exagère surement.
Anonyme1756 a écrit
Il ne me semble pas que tu aies déjà pleinement exploités tes souvenirs qui ont survécu, que tu pourrais entamer un travail fructueux en les revisitant. Je ne suis pas convaincue qu'on puisse se rééduquer efficacement tant qu'on ne comprend pas correctement son passé et ses conséquences. J'ai l'impression qu'en dépit de tes angoisses et réticences tu es ouverte à la compréhension.
Il faut que tu réfléchisses longuement à la démarche qui t'es proposée. Voir derrière les portes, oui, mais à quoi cela sert? Il faut que tu adhères totalement à l'idée de voir et surtout que tu sois convaincue de ce à quoi cela va te servir, que cela vienne de toi (examiner ces points-là, bien comprendre tes objections, ce qui te fait peur, estimer si c'est raisonnable ou non, pourquoi, etc. - déjà un petit travail pas inintéressant). Il ne faut pas que tu y ailles si tu la ressens comme une violence, d'autant moins que tu ne réagis pas encore correctement aux violences qui te sont faites. Si après réflexion tu te sens disposée à le faire, tu peux aussi te dire qu'entamer cette thérapie ne t'engage pas à la poursuivre, et te fixer comme condition qu'à la moindre "violence" ou "malaise" ressenti, tu peux arrêter, dire : "stop, on ne va pas plus loin, je m'en vais".
Oui je n'arrive pas à être efficace avec la revisite de mes souvenirs, je me bloque si tu veux. Hier j'ai commencé à m'écorcher le bras et je patinais.
Bien sur ce n'est pas un engagement, si j'y vais, je ne suis pas sure d'y retourner. "Estimer si c'est raisonnable ou non": oui c'est ça, je dois comprendre les tenants et les aboutissants, et réfléchir à ce qui est mieux pour moi.
Si il n'y avait rien à trouver ce serait un soulagement. Néanmoins, ça fait des années que je vis avec une grande porte, un rideau rouge derrière lequel j'ignore ce qu'il y a.
Anonyme1756 a écrit
C'est évident que si tu dissimules certaines données du problème elle n'aura pas toutes les cartes en main pour te proposer la meilleure solution. Est-ce parce que la personne ne t'inspire pas suffisamment confiance, parce que tu craignais son jugement, ou que tu redoutais qu'elle en conclut qu'il faudrait sortir le bazooka médicamenteux pour te soigner? (tu n'as pas à répondre, mais pose-toi ces questions).
ILE
Elle m'inspire une grande confiance mais je n'aborde pas non plus ma sexualité avec elle, ni mes croyances...y a une frontière avec mon intimité.
Je ne sais pas comment lui expliquer ma passion pour les substances psyché, ma curiosité, mon envie d'expérience....bonnes ou mauvaises...mais bon je reste très RDR sur le dosage, le sitter, la fréquence etc.
Je ne vois pas quoi lui dire. Va t elle se montrer curieuse? Jugeante?
Je sais qu'il faudrait que je lui en parle, mais alors il y a aussi d'autres choses dont il faudrait que je lui parle...là euhhh...non quoi.
Tu vois, ILE, je cogite mais ce n'est pas simple, je vais essayer de me déterminer pour la prochaine fois.
Merci de semer tellement de graines réflexives,
prends soin de toi
janis
janis a écrit
Anonyme1756 a écrit
Après tout, c'est toi qui t'auto-médiques quand tu sens que tu as besoin ou envie de booster ton humeur...
Coucou ILE, alors à mon sens ce n'est pas de l'automédication dans la mesure où je n'en attends pas des effets positifs. C'est seulement un plus qui pourrait ne pas se reproduire.
Des effets négatifs, il faudrait les gérer mais ils ne seraient pas moins intéressants. En fait, j'en ai été très surprise, je ne pensais pas que je pouvais être sans phobies, sans peurs....mais je sais qu'il n'y a aucune raison que ce soit systématique, attendu etc.
Je ne comprends pas vraiment... mais ce n'est pas grave.
janis a écrit
Oui c'est ça elle pense à des amnésies post-traumatiques. Alors je connais la théorie, j'aurais tendance à la nuancer pour moi: je pense que c'est davantage par rapport aux contenus émotionnels que j'ai des amnésies (on l'a abordé auparavant^^) que par rapport à des événements mais peut-être que je me trompe. Mais je sais qu'il n'y a rien qui ait rapport à des agressions sexuelles.
Induire des souvenirs imaginaires, pourrait relever de légendes médicales ; par contre, ces thérapies peuvent induire de nouveaux mal être, ça j'en suis certaine. Après je conserve ma psy et le docteur que je dois contacter ne fait que ça, travailler sur les souvenirs traumatiques refoulés. Franchement je sais pas, je sens qu'il y a des choses à trouver, des lourdeurs qui me plombent mais il faudra vraiment que le contact avec la nana passe bien, très bien.
Et puis tu mets l'accent sur quelque chose qui me semble important, si le cerveau les a refoulés c'est par souci de se protéger donc "jouer" avec me semble dangereux. Il y a une dimension de viol mental qui me met mal à l'aise. Mais j'exagère surement.
Oui, exact, on a déjà abordé le sujet. Je te suis sur le contenu émotionnel.
Par contre je ne partage pas ton avis sur la dangerosité de l'entreprise si tu vas jusqu'au bout : il ne suffit pas de replonger dans des choses désagréables que tu connais déjà, l'intérêt après c'est d'être en mesure d'exploiter ces éléments pour construire un récit biographique cohérent et lucide, apaisant parce que sous contrôle et qu'il fait totalement sens, que tout se tient et s'explique, que rien de terrifiant ne t'échappe plus, et que tu puisses t'envisager comme le produit parfaitement cohérent de cette histoire qui se poursuit, et la spécialiste peut d'aider à réussir cela parce que seule tu risques de tourner en rond sans que cela t'engage vers un commencement de solution.
Personnellement j'ai entrepris et fait ce boulot là, seule, et c'est le mieux qui pouvait m'arriver, et derrière cela a des conséquences bénéfiques toutes bêtes au quotidien. Et pas que évidemment...
Le cerveau a refoulé à un moment donné parce que le maintien des émotions, la formulation des sentiments associés, n'étaient tout simplement pas compatibles avec la poursuite du contexte relationnel. Sortir du contexte relationnel n'était pas une option pour toi. Maintenir ce blocage aujourd'hui alors que tu n'es plus prisonnière de cette relation ne te protège pas, cela t'emprisonne, au lieu de t'en libérer tu la traînes avec toi partout où tu vas.
Je vois plus cela comme un travail de relecture et d'interprétation, un commentaire de texte.
La violence à laquelle je pensais ce n'était pas celle associée à ce travail, c'était plus celle associée à la soumission à une forme d'emprise d'un spécialiste qui, usant éventuellement de méthodes comme l'hypnose, ou d'autres formes d'autorité, pouvait prétendre extraire du fond de ta conscience des souvenirs totalement oubliés...
Mais évidemment c'est à toi de décider ce qui te semble violent ou agressif, pour ne pas vivre ce genre d'expérience comme un viol d'intimité.
janis a écrit
Elle m'inspire une grande confiance mais je n'aborde pas non plus ma sexualité avec elle, ni mes croyances...y a une frontière avec mon intimité.
Je ne sais pas comment lui expliquer ma passion pour les substances psyché, ma curiosité, mon envie d'expérience....bonnes ou mauvaises...mais bon je reste très RDR sur le dosage, le sitter, la fréquence etc.
Je ne vois pas quoi lui dire. Va t elle se montrer curieuse? Jugeante?
Je sais qu'il faudrait que je lui en parle, mais alors il y a aussi d'autres choses dont il faudrait que je lui parle...là euhhh...non quoi.
Tu vois, ILE, je cogite mais ce n'est pas simple, je vais essayer de me déterminer pour la prochaine fois.
Oui, après tout elle t'a suffisamment bien cernée j'ai l'impression, donc en fait ce n'est pas nécessairement indispensable de discuter de ces choses-là qui ne sont pas au coeur du problème : pour une partie il doit s'agir de symptômes, et l'idée n'est pas de s'attaquer directement aux symptômes mais de s'attaquer aux causes.
janis a écrit
Merci de semer tellement de graines réflexives,
prends soin de toi
janis
Merci, c'est avec plaisir, et faites ce que je dis, pas ce que je fais
ILE
MIAOU44 a écrit
Bonjour
Juste une technique qui a été testée sur moi et qui a donné de bons résultats. C'est l emdr. C'est utilisé notamment pour les stress post traumatique des attentats par exemple.
Ça m'a permis de me "desensibiliser" des traumatismes liés aux abus psychologique que ma fait subir ma mère.
Dans mon cas c'est couplé à un traitement médicamenteux, mais ce n'est pas obligatoire.
Courage
Bises Mia
Bonjour MIAU44,
Merci oui la praticienne que je vais peut être voir en fait, donc ça fonctionne.
c'est un témoignage précieux ^^
Bises et bon week end
janis
Anonyme1756 a écrit
Je ne comprends pas vraiment... mais ce n'est pas grave.
Oui c est normal c'est pas clair.
Je réfute tout simplement le lien qui peut être fait entre les psyché et l'automédication, je le trouve dangereux.
Si je prends un doliprane, c'est pour en tirer un bienfait, or quand je prends un psyché, j'expérimente, je n'en attends pas un bienfait.
J'en espace les prises, je soigne le s&s, j'essaye de faire les choses biens mais rien ne être prévu, c'est trop erratique.
Il faudrait un cadre hospitalier, des substances dont on est sûrs à 100% de la composition, un médecin etc^^.
Anonyme1756 a écrit
Oui, exact, on a déjà abordé le sujet. Je te suis sur le contenu émotionnel.
Par contre je ne partage pas ton avis sur la dangerosité de l'entreprise si tu vas jusqu'au bout : il ne suffit pas de replonger dans des choses désagréables que tu connais déjà, l'intérêt après c'est d'être en mesure d'exploiter ces éléments pour construire un récit biographique cohérent et lucide, apaisant parce que sous contrôle et qu'il fait totalement sens, que tout se tient et s'explique, que rien de terrifiant ne t'échappe plus, et que tu puisses t'envisager comme le produit parfaitement cohérent de cette histoire qui se poursuit, et la spécialiste peut d'aider à réussir cela parce que seule tu risques de tourner en rond sans que cela t'engage vers un commencement de solution.
Personnellement j'ai entrepris et fait ce boulot là, seule, et c'est le mieux qui pouvait m'arriver, et derrière cela a des conséquences bénéfiques toutes bêtes au quotidien. Et pas que évidemment...
Le cerveau a refoulé à un moment donné parce que le maintien des émotions, la formulation des sentiments associés, n'étaient tout simplement pas compatibles avec la poursuite du contexte relationnel. Sortir du contexte relationnel n'était pas une option pour toi. Maintenir ce blocage aujourd'hui alors que tu n'es plus prisonnière de cette relation ne te protège pas, cela t'emprisonne, au lieu de t'en libérer tu la traînes avec toi partout où tu vas.
Je vois plus cela comme un travail de relecture et d'interprétation, un commentaire de texte.
Tu as fait ce travail d'introspection seule???
Oui je vois extrêmement bien ce que tu entends par travail de relecture ou de commentaire de texte, il s'agit aussi de changer les perspectives. En effet, je n'avais envisagé les choses en termes de blocage utile à un moment donné pour que je puisse tenir la situation.
Anonyme1756 a écrit
La violence à laquelle je pensais ce n'était pas celle associée à ce travail, c'était plus celle associée à la soumission à une forme d'emprise d'un spécialiste qui, usant éventuellement de méthodes comme l'hypnose, ou d'autres formes d'autorité, pouvait prétendre extraire du fond de ta conscience des souvenirs totalement oubliés...
Mais évidemment c'est à toi de décider ce qui te semble violent ou agressif, pour ne pas vivre ce genre d'expérience comme un viol d'intimité.
oui je pensais à la même forme de violence...et ce n'est pas évident, je m'imagine mal ne pas paniquer....
Anonyme1756 a écrit
Oui, après tout elle t'a suffisamment bien cernée j'ai l'impression
:)
Anonyme1756 a écrit
Merci, c'est avec plaisir, et faites ce que je dis, pas ce que je fais
ILE
Sourire, fais un tit peu quand même ^^
janis a écrit
Je réfute tout simplement le lien qui peut être fait entre les psyché et l'automédication, je le trouve dangereux.
Si je prends un doliprane, c'est pour en tirer un bienfait, or quand je prends un psyché, j'expérimente, je n'en attends pas un bienfait.
J'en espace les prises, je soigne le s&s, j'essaye de faire les choses biens mais rien ne être prévu, c'est trop erratique.
Il faudrait un cadre hospitalier, des substances dont on est sûrs à 100% de la composition, un médecin etc^^.
Je comprends, il s'agit plutôt d'une aventure pour toi; un trip quoi :)
janis a écrit
Tu as fait ce travail d'introspection seule???
Pas exactement, parce que d'abord cela a commencé comme un travail "d'extrospection" avec pour produit dérivé un travail sur moi-même, et qu'ensuite je n'ai pas réinventé la roue : Google était mon ami, à partir de là de fil en aiguille j'ai trouvé de quoi alimenter ma réflexion, qui d'ailleurs se poursuit, mais je me suis énormément nourrie du travail des autres confronté à mes expériences personnelles (assez vastes dans le domaine qui m'intéressait). J'ai échangé avec pas mal de proches aussi mais je ne crois pas que cela ait eu d'effet sur mon appréhension de la partie "personnelle" du sujet.
Au départ il y a eu une intuition, ce n'était pas la première de ma vie, mettons la demi-douzième du même type, mais l'unique qui a su déclencher un déclic chez moi : c'était sérieux, je tenais une piste, et cette fois-ci je n'allais pas la lâcher.
A deux moments critiques où j'étais obsedée par un truc anxiogène parce que je n'avais pas la réponse et que la mayonnaise montait, je suis quand même allée voir mon médecin traitant pour en parler, avoir un regard extérieur, ce qui a permis de relativiser et de calmer le jeu. Après comme je lui dis, je préfère mettre 60€ par semaine dans des restos avec des amis que dans un psy.
MIAOU44 a écrit
Sur l emdr faut quand même se préparer à devoir "affronter " ces souvenirs traumatisant.
Pour moi ça été vraiment une révélation sur certains de mes comportements. En fait je reproduisait les trauma que J avais vécu dans mon enfance.
Par exemple je paniquais lorsque je ne me sentais pas en pleine maîtrise dans mon job. Cette panique faisait écho aux sanctions que j'ai vécu lorsque je ne ramenais une note en dessous de 15 étant gamine. J'étais alors systématiquement rabaissee pendant des jours, des semaines ...
Et bien l emdr m'a permis de relativiser quand je ne maîtrise pas un sujet. Je bosse alors sans dépasser les bornes. Sans rester au boulot 20h d affilé... (oui 20h...)
C'est une technique puissante l emdr. Mais elle ne fonctionne pas sur tout le monde.
Je te souhaite que ça marche aussi bien sur toi que sur moi.
Bises Mia
Coucou Miaou44,
Oui quand même il faut y être prêt.
Je pense qu'en effet on reproduit les comportements qui nous ont aidé pendant les périodes de traumatismes à tenir, même quand le contexte ne le nécessite plus. 20 heures d'affilée au travail c'est...surréaliste dans un contexte "normal" mais ça l'est moins si tu en prenais pour des semaines d'humiliation en cas de bonnes notes pas assez bonnes (au nom de quoi? ), désolée ça me met en colère de lire ça. On met nos enfants dans un système qui déjà, en lui même, peut être anxiogène et en plus il y a des parents pour surenchérir ce système comme si il était né avec la planète!
et bien écoute, j'en parlerai avec la pro, hypnose ou emdr...mon cœur balance (il s'emballe ouais, prêt à partir en courant!!)
Bisous
Janis
Anonyme1756 a écrit
Pas exactement, parce que d'abord cela a commencé comme un travail "d'extrospection" avec pour produit dérivé un travail sur moi-même, et qu'ensuite je n'ai pas réinventé la roue : Google était mon ami, à partir de là de fil en aiguille j'ai trouvé de quoi alimenter ma réflexion, qui d'ailleurs se poursuit, mais je me suis énormément nourrie du travail des autres confronté à mes expériences personnelles (assez vastes dans le domaine qui m'intéressait). J'ai échangé avec pas mal de proches aussi mais je ne crois pas que cela ait eu d'effet sur mon appréhension de la partie "personnelle" du sujet.
Au départ il y a eu une intuition, ce n'était pas la première de ma vie, mettons la demi-douzième du même type, mais l'unique qui a su déclencher un déclic chez moi : c'était sérieux, je tenais une piste, et cette fois-ci je n'allais pas la lâcher.
A deux moments critiques où j'étais obsedée par un truc anxiogène parce que je n'avais pas la réponse et que la mayonnaise montait, je suis quand même allée voir mon médecin traitant pour en parler, avoir un regard extérieur, ce qui a permis de relativiser et de calmer le jeu. Après comme je lui dis, je préfère mettre 60€ par semaine dans des restos avec des amis que dans un psy.
Je te tire mon chapeau ILE, il faut beaucoup de maîtrise de soi, de méthodologie et de force intérieure. J'ignore de quoi il s'agissait mais dans tous les cas, il faut du cran pour se retourner et affronter son passé, ses peurs et autres joyeusetés.
Après je me sens souvent submergée par le nombre de mauvaise souvenirs, d'années vécues comme douloureuses....j'ai vraiment l'impression qu'il me faut au moins un coup de pouce extérieur. Y a trop de nœuds, c'est trop bloqué tout ça.
tu vois, par exemple, à l'évocation de certaines choses, mon cœur peut réagir (vertiges, tachycardie) mais mes ressentis vont rester fermés. C'est ce qui arrive le plus souvent en fait.
Oui l'argument financier est vraiment lourd, c'est très dommage pour toutes les personnes qui ont besoin d'aide et qui se voit l'accès, à différentes méthodes, refusé.
Bisous
Janis
janis a écrit
Je te tire mon chapeau ILE, il faut beaucoup de maîtrise de soi, de méthodologie et de force intérieure. J'ignore de quoi il s'agissait mais dans tous les cas, il faut du cran pour se retourner et affronter son passé, ses peurs et autres joyeusetés.
Je préfère me contenter d'esquiver sur le fond du sujet car cela m'a emmenée très très loin et pour l'heure ce n'est pas du tout audible.
Compte-tenu des circonstances j'ai vécu ce qui m'est arrivé comme une délivrance. Au début il y a eu des moments extrêmement anxiogènes, et beaucoup d'incroyablement rassérénants. J'ai plutôt confronté mon passé, oui, et une bonne partie faisait très peur à voir, mais dans un sens c'était plutôt réjouissant. Une excellente illustration musicale de cette traversée seraient les 3 quatuors pour piano de Brahms... Les peurs, éventuellement, c'était avant d'avoir le déclic et le temps de sa confirmation, de son ancrage (deux pas en avant, un pas en arrière, etc.).
janis a écrit
Après je me sens souvent submergée par le nombre de mauvaise souvenirs, d'années vécues comme douloureuses....j'ai vraiment l'impression qu'il me faut au moins un coup de pouce extérieur. Y a trop de nœuds, c'est trop bloqué tout ça.
tu vois, par exemple, à l'évocation de certaines choses, mon cœur peut réagir (vertiges, tachycardie) mais mes ressentis vont rester fermés. C'est ce qui arrive le plus souvent en fait.
Ah, mais je ne pense pas du tout être un exemple à suivre. D'abord mon déclic a été accidentel ou presque, je n'étais pas engagée dans une démarche telle que la tienne.
Ensuite j'ai une méfiance infinie des psys. J'ai entendu récemment que 80% des psychiatres français étaient encore d'obédience psychanalyste. Et je l'ignorais. Quand on voit ce qui est arrivé aux autistes... Quant aux psychologues, je raisonne un peu de la même façon: la probabilité de tomber sur un qui me convienne est certainement si faible qu'avant de trouver le bon j'aurais trouvé la solution. Ce n'est pas qu'une question d'argent. D'abord d'absence de confiance. Mais toi tu as trouvé la bonne psy.
Enfin, et je l'ai déjà dit, ce que tu as vécu dans l'enfance est incomparablement pire que ce que j'ai vécu, donc sur certains points essentiels les situations ne sont pas comparables.
La dissociation que tu as pu éprouver entre émotions et ressentis est d'ailleurs la preuve de traumas extrêmes.
J'entends les peurs dont tu parles. Je pense que ta démarche actuelle est la bonne. Que seule c'est trop terrifiant, insurmontable. Je crois que tu as beaucoup à gagner à réussir ce saut quantique, avec l'aide que tu jugeras nécessaire. Je sais que tu en doutes car tu vois le redoutable obstacle en face de toi mais pas le magnifique paysage derrière.
Puisque vu ainsi cela pourrait s'apparenter à un sevrage brutal, je me garderais bien de faire la maligne tant que j'aurai la cigarette au bec : je ne sous-estime pas un instant la difficulté, je n'ai pas la solution, mais j'ai l'espoir du résultat.
Anonyme1756 a écrit
Je préfère me contenter d'esquiver sur le fond du sujet car cela m'a emmenée très très loin et pour l'heure ce n'est pas du tout audible.
Bien sur ILE, je n'ai pas voulu être indélicate ou paraitre animée d'une curiosité mal placée. Je voulais juste te signifier mon admiration pour des démarches toujours difficiles.
Anonyme1756 a écrit
Ah, mais je ne pense pas du tout être un exemple à suivre. D'abord mon déclic a été accidentel ou presque, je n'étais pas engagée dans une démarche telle que la tienne.
Ensuite j'ai une méfiance infinie des psys. J'ai entendu récemment que 80% des psychiatres français étaient encore d'obédience psychanalyste. Et je l'ignorais. Quand on voit ce qui est arrivé aux autistes... Quant aux psychologues, je raisonne un peu de la même façon: la probabilité de tomber sur un qui me convienne est certainement si faible qu'avant de trouver le bon j'aurais trouvé la solution. Ce n'est pas qu'une question d'argent. D'abord d'absence de confiance. Mais toi tu as trouvé la bonne psy.
J'ai eu la pro des trauma aujourd'hui, je sens que ça va matcher, j'ai bien aimé sa voix, son approche des choses.
Anonyme1756 a écrit
La dissociation que tu as pu éprouver entre émotions et ressentis est d'ailleurs la preuve de traumas extrêmes.
J'entends les peurs dont tu parles. Je pense que ta démarche actuelle est la bonne. Que seule c'est trop terrifiant, insurmontable. Je crois que tu as beaucoup à gagner à réussir ce saut quantique, avec l'aide que tu jugeras nécessaire. Je sais que tu en doutes car tu vois le redoutable obstacle en face de toi mais pas le magnifique paysage derrière.
Puisque vu ainsi cela pourrait s'apparenter à un sevrage brutal, je me garderais bien de faire la maligne tant que j'aurai la cigarette au bec : je ne sous-estime pas un instant la difficulté, je n'ai pas la solution, mais j'ai l'espoir du résultat.
Oh ce n'est pas extrême en réalité, quand je pense qu'actuellement des enfants vivent dans des contextes de guerre ou meurent de faim ou les deux , je me sens bien ridicule d'un coup.
Un saut quantique? j'adore l'image, tellement représentative de toutes les contradictions que je ressens.
Alors, je dois être fatiguée mais qu'entends tu par sevrage brutal dans ce contexte?
Amicalement
Janis
janis a écrit
Bien sur ILE, je n'ai pas voulu être indélicate ou paraitre animée d'une curiosité mal placée. Je voulais juste te signifier mon admiration pour des démarches toujours difficiles.
Merci à toi. Je ne le prenais pas mal du tout, c'était de ma part une mise en garde : ne voulant en dévoiler davantage, mes propos risquaient de paraître un peu obscurs.
janis a écrit
J'ai eu la pro des trauma aujourd'hui, je sens que ça va matcher, j'ai bien aimé sa voix, son approche des choses.
Cela c'est une excellente nouvelle : les choses se présentent bien.
janis a écrit
Oh ce n'est pas extrême en réalité, quand je pense qu'actuellement des enfants vivent dans des contextes de guerre ou meurent de faim ou les deux , je me sens bien ridicule d'un coup.
C'est difficilement comparable et ça n'ôte rien à tes propres expériences ama.
janis a écrit
Alors, je dois être fatiguée mais qu'entends tu par sevrage brutal dans ce contexte?
J'entendais que le courage qu'il te faudra est comparable à celui nécessaire à l'addict pour décider et tenir un sevrage brutal.
Amicalement et avec tous mes encouragements,
ILE