Cette photo rappelle le doux souvenir d'une belle nuit blanche, veille de partiel.
Quelques jours avant j'avais dit : « Non, pas de soirée cette semaine, j’ai mes partiels », puis ce discours a progressivement évolué vers : « Bon, ok, je viens, mais je rentre pas tard, je reste sobre et je prends mes cours, et je révise dans mon coin à des moments. ».
J’ai évidemment ramené mes cours, mais je ne n’y ai finalement pas touché de la soirée. Et ce n’est pas tout, je devais rentrer « pas trop tard » ce soir-là, mais je ne suis pas du tout rentrée. J’ai cumulé un petit bout de
space cake et j’ai suivi le groupe dans l’euphorie pour prendre un demi
taz plus tard. Une soirée mémorable, un moment incroyable que j’ai partagé avec mes amis ce soir-là, un comportement pas très responsable de ma part je l’avoue quant aux partiels, mais j’ai validé l’épreuve haut la main, malgré mon état encore second, je remercie mon tiers temps et le fait d’avoir été studieuse le reste du temps. Je me souviens avoir fait une sieste de 20 minutes tant bien que mal, encore dans un état de non-sobriété, puis avoir quitté l’appartement de mon ami au petit matin, j’ai couru vers l’arrêt de bus le plus proche et je suis arrivée juste avant qu’ils ne ferment les portes de l’amphi, un timing exemplaire.
C’est ce jour-là que j’ai dit pour la première fois avec honnêteté à des camarades de ma promo en sortant de l’épreuve : « Ohlala les gars, j’étais pas très sobre hier et j’suis même pas rentrée chez moi, j’ai juste volé le premier stylo que j’ai trouvé où j’étais et je suis partie. ». Je n’ai pas donné plus de détails, ils sont loin de tout ce monde, mais juste ils ont éclaté de rire et on sorti un « Rolala…incorrigible, toi. »